Master Sciences Cognitives

Parcours Ingénierie Cognitive, Interaction, Intelligence Artificielle (ICIIA)

Informations clefs

Etablissement de rattachement: Université de Lorraine – Institut des Sciences du Digital: Management et Cognition (IDMC)

Contacts

Responsable de la formation: Manuel Rebuschi (Diplôme) – Armelle Brun (parcours)

idmc-master-sciences-cognitives@univ-lorraine.fr
manuel.rebuschi@univ-lorraine.fr
armelle.brun@univ-lorraine.fr

Pieces demandées:

  • Dossier (notes)
  • Lettre de motivation
  • Projet professionnel

Témoignage de la responsable

PRESENTATION GENERALE

Le master en sciences cognitives de l’université de Lorraine propose une formation pluridisciplinaire à dominante en informatique et IA. Il vise à former des professionnel·les aptes à concevoir, intégrer et évaluer des solutions numériques centrées sur les besoins humains. Le master bénéficie de liens forts avec les entreprises grâce à l’ouverture en alternance. Il bénéficie également de l’appui de 9 laboratoires de recherche et une partie des étudiant·es poursuit en doctorat.

Une première spécificité du master est sa dominante en informatique et IA, ce qui est dû à l’importance de l’activité de recherche dans ces domaines au sein de l’université de Lorraine. Une seconde spécificité, liée à la première, est sa mutualisation avec le master TAL (traitement automatique des langues). Ce dernier participe pour l’université de Lorraine au consortium Erasmus Mundus LCT (Language and Communication Technologies), avec six universités partenaires (Sarre, Trento, Malte, Prague, Groningen, Pays basque). Parmi les atouts du master, on notera une forte assise du côté de la recherche, ce qui a une traduction positive sur l’offre de projets tutorés et de stages, ainsi que l’alternance, une possibilité offerte depuis la rentrée 2019 et qui a immédiatement rencontré du succès en permettant aux étudiant∙es intéressé∙es de suivre la formation tout en travaillant en entreprise.de toutes les disciplines à son étude. Stages obligatoires à tous les niveaux.

Les semestres 7, 8 et 9 sont composés chacun de cinq Unités d’enseignement (UE) de 6 ECTS, le semestre 10 étant entièrement consacré à un stage en entreprise ou en laboratoire. Les cours sont donnés en français sauf pour environ un quart des UE et enseignements constitutifs (EC) sont mutualisés avec le master TAL, dont les cours sont dispensés en anglais. Chaque EC est en principe constitué pour moitié d’un cours magistral et pour moitié de travaux dirigés. Les intervenant∙es sont en majorité des enseignant∙es-chercheur∙es et des chercheur∙es rattaché∙es aux différents laboratoires supports du master, et pour une moindre part des extérieur∙es issu∙es du monde professionnel.

Chaque semestre comprend une UE centrée sur l’informatique et l’IA, une autre sur l’analyse comportementale, une ou deux UE pluridisciplinaires consacrées aux méthodes d’analyse et de conception des sciences cognitives, à certaines de leurs applications et technologies. Enfin, une UE au semestre 7 est consacrée à la gestion de projets et chaque semestre compte une UE générale qui regroupe les cours de langue et les projets tutoré et tranverse.
Ces derniers jouent un rôle important dans le master : pour le projet tutoré en M1, des binômes ou trinômes d’étudiant∙es travaillent tout au long de l’année autour d’un sujet proposé par une équipe de recherche, avec une partie bibliographique au semestre 7 et une réalisation au semestre 8. En M2, les groupes d’étudiant∙es travaillent tout au long du semestre 9 sur un projet pluridisciplinaire dont ils déterminent eux-mêmes les objectifs et les contours. Le travail sur projets, individuel ou en groupe, est un aspect important de la formation que l’on retrouve également dans certains enseignements.

L’alternance conduit à des aménagements : les alternant∙es sont dispensés des projets tutoré et transverse, mais ils suivent pour le reste l’intégralité des enseignements. Cela implique un calendrier structuré en blocs de 5 semaines de cours, séparés par des périodes de 4 semaines sans cours. Pendant ces périodes intermédiaires, les alternant∙es sont en entreprise et les autres étudiant∙es peuvent se consacrer aux projets tutoré et transverse. Certains cours et séminaires supplémentaires peuvent également être proposés durant ces périodes.

Comme on l’a indiqué précédemment, les cours mutualisés avec le master TAL, qui accueille des étudiant∙es non francophones, sont dispensés en anglais. Chaque semestre de cours comprend un cours d’anglais (et un cours de français pour les non francophones). Plusieurs enseignant∙es ont par ailleurs pour habitude de faire travailler les étudiant∙es sur des articles scientifiques en anglais.

Quel que soit le cursus antérieur, il est attendu des étudiant∙es qu’elles et ils acquièrent des compétences importantes en informatique, cette discipline constituant de fait, avec l’IA, la dominante du master. Des cours de mise à niveau sont prévus au démarrage du semestre 7 pour mettre le pied à l’étrier des arrivant∙es n’ayant pas suivi de formation en informatique, notamment pour les étudiant∙es en provenances de licences de biologie ou de SHS. Cette aide au démarrage ne dispense pas d’un travail en amont (ressources en ligne avant l’entrée en M1) et en aval (les cours de mise à niveau ne suffisant pas, en tant que tels, à rattraper plusieurs années de formation en informatique).

Les cours d’informatique et IA représentent 40% de la formation, en voici le détail : algorithmique & programmation, apprentissage numérique, réseaux de neurones, web sémantique, agents intelligents et collectifs, fouille de données, vision informatique, robotique, systèmes de recommandation. A cela s’ajoutent des cours dédiés aux technologies numériques liées aux sciences cognitives : eye-trackers, interfaces cerveau-ordinateur, technologies web, réalités virtuelle et augmentée, TICE et e-learning, ergonomie et ingénierie de l’IHM. L’objectif est qu’en sortant du master, les étudiant∙es aient les connaissances suffisantes pour aborder l’analyse, la conception et l’évaluation de solutions numériques à des problèmes relevant de la cognition en général – interfaces centrées utilisateur et adaptées à des personnes en situation de handicap, éducation et apprentissage, vieillissement, etc.

Elles sont variées et comprennent des examens et travaux écrits, des présentations orales. Il y a une part importante de projets liés aux différents enseignements.

Prioritairement adressé aux titulaires d’une licence en sciences cognitives, MIASHS ou en informatique, le master est également ouvert aux diplômé∙es en mathématiques, en biologie, et en SHS (principalement en sciences du langage, philosophie, psychologie), à condition qu’elles et ils aient un bon niveau académique et un projet précis qui coïncide avec les objectifs de la formation. Intégrer notre master suppose en outre d’avoir une appétence forte, mais non exclusive, pour le numérique. Nous intégrons également des étudiant∙es directement en M2, titulaires de M1 ou d’autres M2, ainsi que des ingénieur∙es. Pour les candidat∙es n’ayant pas un niveau académique suffisant, l’équipe pédagogique peut recommander une candidature en L3 MIASHS parcours sciences cognitives. Du fait du caractère pluridisciplinaire de la filière de sciences cognitives, reprendre un ou parfois deux ans en arrière ne signifie pas « perdre » ces années, c’est souvent l’occasion de gagner en autonomie intellectuelle pour mieux affronter une formation exigeante.

Des aménagements sont envisageables au cas par cas (étudiant∙es en situation de handicap, sportif∙ves de haut niveau, artistes de haut niveau…) dans le cadre général déterminé par l’université de Lorraine.

Les deux, même si dans les faits une minorité des titulaires du master continue en thèse. L’orientation professionnalisante est abordée par une UE d’analyse fonctionnelle et de gestion de projets en M1 et par un module d’insertion en entreprise en M2. Elle est renforcée par différents forums autour de l’apprentissage organisée par notre composante, l’IDMC (Institut des sciences du Digital, Management et Cognition), et bien entendu par l’alternance. Depuis quelques années, il n’est pas rare que les stages de fin d’étude se concluent par une proposition d’embauche, en CDD ou en CDI.

La possibilité d’une poursuite en thèse, principalement en informatique, est assurée tout au long du master par les contacts nombreux et continus avec les laboratoires et équipes de recherche : tout au long du M1 avec les projets tutorés, mais aussi un séminaire « Cognition et langage » conjointement organisé avec le master TAL, où interviennent des chercheur∙es, le Forum des Sciences Cognitives et du TAL organisé chaque année à Nancy en novembre, la possibilité de stages optionnels entre le M1 et le M2… De fait, les étudiant∙es intéressé∙es par la recherche ont de nombreuses opportunités de rencontrer et de travailler avec des chercheur∙es de différentes disciplines constitutives des sciences cognitives.

Le dernier semestre du master (semestre 10) consiste en un stage de 5 mois, en entreprise ou en laboratoire, sur un sujet orienté recherche ou orienté pro. Les étudiant∙es ont en outre la possibilité de réaliser un stage optionnel entre le M1 et le M2, le plus souvent en laboratoire.

1.AHP-PReST – Archives Henri-Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (UMR 7117)
2.ATILF – Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (UMR 7118)
3.Calbinotox – Composés ALimentaires, BIofonctionnalités et risques NeurOTOXiques (EA 7488)
4.INRIA Nancy Grand-Est
5.2LPN – Laboratoire Lorrain de Psychologie et Neurosciences de la Dynamique des Comportements (EA 7489)
6.LORIA – Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (UMR 7118)
7.MAP-Crai – Modèles et simulations pour l’Architecture et le Patrimoine– Centre de Recherche en Architecture et Ingénierie (UMR 3495)
8.MSHL – Maison des Sciences de l’Homme Lorraine (USR 3261)
9.PErSEUs – Psychologie Ergonomique et Sociale pour l’Expérience Utilisateurs (EA 7312).

Les ancien∙nes étudiant∙es ont une insertion à 85% à 18 mois, 15% en doctorat. Pour celles et ceux qui travaillent en entreprise, on peut relever les débouchés suivants selon les composantes dominantes :
•Composante sciences humaines / analyse : UX designer, Analyste fonctionnel – analyste produit, Ingénieur innovation numérique (ergonomie digitale, produits clients)
•Composante numérique / sciences humaines : Ingénieur pédagogique, Game designer / UX consultant dans les jeux
•Composante numérique : Ingénieur concepteur/développeur applications mobiles, Développeur Web, Ingénieur développement robotique, Développeur Réalité virtuelle et augmentée).

Ce suivi est assuré à l’université de Lorraine par l’Observatoire de la vie universitaire (lien ici).

Liens Utiles